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Ça fait mal !

Je voudrais parler d’un état que beaucoup « romantise » et pourtant ce n’est pas toujours le cas, en tout cas pour certaines. C’est un état passage, il dure un temps qui semble une éternité…Mais au bout de la souffrance, la récompense. Au bout de l’effort, le réconfort. Oh long 9 Mois !

Oui vous l’avez compris de vais parler de la grossesse.

Je suis maman de 3 enfants et je n’ai pas aimé être enceinte. J’ai beaucoup pleuré, galéré, malade, je me sentais fragile. Être dans un état de fragilité peu importe la forme était vraiment difficile : émotionnelle, physique…J’avais mal !

L’accouchement fait mal.

Allaiter, ça fait mal.

Voir son fils pleurer, ça fait mal.

Ne pas bien dormir, ça fait mal.

Pas d’heure de bain, ça fait mal.

Avoir une journée épuisante et ne pas pouvoir se reposer, ça fait mal.

Avoir une routine sans pouvoir être en retard pour ne pas perdre le contrôle, ça fait mal.

Ne pas avoir le temps pour soi, ça fait mal.

Une nouvelle comme ancienne maman a besoin d’aide, pas de critiques. Elle a besoin d’affection et non de coups. Elle prend toujours soin de tout le monde, ca lui fera plaisir de recevoir des soins de temps à autre…

La maternité est une belle expérience, elle forge le caractere. Par contre tout le monde ne vit pas cette expérience de la même manière. Pour moi, elle ne fut pas aussi tendre qu’elle semble. Elle n’a pas été l’histoire d’amour que je m’étais imaginé dans mon esprit , dans mes reves…

La realite de la maternite est difficile, pleine d’apprentissage… La maternité n’est pas forcément belle ce qui est Magnifique c’est l’amour d’une mère pour son bébé. Cet amour lui permet de TOUT supporter , même si ça fait mal . »

« Le plus difficile dans la maternité, c’est cette inquiétude intérieure que l’on ne doit pas montrer »

L’heure des Bilans

A un moment donné de sa journée, il est nécessaire de s’arrêter, et faire un récapitulatif de sa vie, ses actes, de ses projets, du temps qui passe. Il n’y a pas un mauvais ou un bon moment pour le faire, toute occasion doit être une opportunité pour faire son auto évaluation, son auto critique afin de réorienter si besoin est. De reculer, reviser, replannifier, accélérer.

A la fin de l’année dernière avec ma soeur on s’échangeait des voeux pour la nouvelle année… Et je lui disais entre autre 2O2O c’est l’année 20sur20, pas de médiocrité plutôt de l’accomplissement dans tous les domaines. Et le mois de Mars arriva… Et tout espoir semblait perdu pour beaucoup autour de nous. Ce fût difficile , atroce pour certains… Et je me disais Seigneur, cette année sera 20sur20 pour moi. I refuse to only focus on what is going around the world, I am an expectant and I still believe in you!

J’ai appris que toutes les tempêtes dans la vie ne soufflent pas avec pour but de nous détruire, mais parfois pour changer le décor autour nous (peu importe ce que tu voudras mettre dans le mot décor : on perd un boulot, des amis qui s’éloignent sans raison valable, on devient malade, On ne peut assister à des funérailles d’un être cher… On apprend à lâcher prise, on découvre la résilience… On accepte les choses, on se redefinit et on avance, plus aguéri(e), plus fort(e).

Nous sommes sur le point de tourner la page sur une année pas comme les autres. On se souviendra de 2020 comme d’une année qui nous a mis à l’épreuve d’une manière que nous n’aurions jamais pu imaginer.

Je choisis de me souvenir des bons moments au coeur de la tempête… Ces élans d’amour et de charité ci et là. Cette force intérieure venue de nulle part… Ou de Dieu (pour les plus croyants d’entre nous) qui nous pousse vers l’avant, qui nous permet d’avancer même si en titubant chaque jour, un jour après l’autre. Cette force, cette énergie qui élimine la peur de recommencer, qui nous permet de garder espoir…Hope ( Hold on Pains End) tout simplement.

Par ailleurs, si tu es capable de lire cette note, alors tu as survécu à la tempête, tu es en vie… Et je t’encourage fortement à avoir une attitude de reconnaissance (Gratitude) envers ton créateur et les Hommes autour de toi, malgré les différentes épreuves, cela te distinguera positivement…!

Mes pensées les plus chaleureuses sont avec tous ceux et celles qui ont été touchés de près ou de loin d’une manière ou d’une autre cette année. Elle se termine dans quelques heures… Je n’ai pas la capacité de prévoir l’avenir, mais je vous souhaite que le meuilleure en 2021 ! Pleines de belles couleurs et surtout les désirs (sobres) de votre coeur !

Je vous laisse ces quelques mots qui m’encourage : If today was challenging, tomorrow there is a provision for a better day! Do not give Up.

God Grace is new every morning according to his Word (lamentations 3:23,24)

Bonne Année 2021

Hello 🙂

Je suis de retour, après une longue absence silencieuse. Je voudrais dire merci à ces personnes silencieuses qui sont passées ici entre temps… J’ai vu vos “pas”, c’était une belle surprise.

J’ai effectué une sortie de ma zone de confort… C’était challengeant et salvateur.

C’est quoi la zone de confort ? C’est un cocon où on se sent bien, on a ses propres habitudes, des automatismes bien connus, on fait les memes choses, encore et toujours, on vit au meme endroit, on visite les mêmes lieux, on mange les mêmes choses, on a les mêmes amis, le même boulot où on s’y ennuie, on écoute le même genre musical, la belle et tranquille routine ! Pour faire court, un ensemble de choses ou d’habitudes, de comportements qui nous sont familiers.

Généralement on n’ose pas sortir de cette zone de confort pour plusieurs raisons entre autre : la peur de l’inconnue.

La zone de confort réduit notre capacité  à faire de nouvelles expériences : apprendre enfin à conduire une auto même si on a 50 ans, changer le cap de ses études, quitter une relation malsaine, oser l’inconnu … mais aussi elle nous confère une vision limitée du Monde autour de nous.

Sortir des différentes zones de confort de notre vie,  c’est aussi se donner les moyens de ne plus craindre l’inconnu, apprendre de nouvelles choses; sur soi , sur autrui et autour de soi;  se rapprocher du bonheur personnel.

Alors je disais tantôt, j’ai effectué des changements dans ma vie : j’ai changé de pays de résidence, j’ai changé mon orientation professionnelle, j’ai mangé des aliments que je pensais ne pas aimer. J’ai coupé les cheveux et oser du afro ou Nappy, j’ai osé les faux cils (rires). J’assume parler publiquement de l’amour de mon Créateur, à la base c’est une relation que je gardais intime… J’ai connu le doute, l’incertitude, la souffrance, la solitude, des regrets sur des choix faits, l’abandon, des humiliations…Mais j’ai avancé, un pas après l’autre.

La course continue…!

Rien ne s’est fait en un jour… C’était un chemin assez éprouvant, qui m’a amené à une redécouverte du Moi. Des experiences qui m’ont transformé, amélioré et révélé. Bien sur il y a certaines choses qui ne changent pas…(rires), du moins qui n’ont pas (encore) changé.

Je suis une meilleure version de moi même… et J’aime !


‘Rester dans sa zone de confort c’est exister…Oser en sortir c’est vivre.’ AI

« Salut Mr You,

C’est surement la première fois que je t’écris une lettre d’amour… J’ai pour habitude de le dire. Demain c’est un jour spécial pour toi, mais aussi pour moi. Au fond, chaque jour nouveau que le Bon Dieu nous donne à  vivre est spécial… Les hommes de ma vie y ont parfois apporté la douleur, toi y compris, à l’exception que toi,  tu essaies de te racheter… Ce n’est pas souvent assez, mais quand je me souviens de tout le bien que tu m’as apporté alors je te pardonne.

[…]

J’ai  fait une pause dans ma lettre. On vient de se disputer. Je boude,  tu es assis pas loin tu zappes presque nerveusement  c’est rare chez toi. Le silence entre nous te met mal à aise… C’est dingue, c’est que même me disputer avec toi je suis prête à le faire désormais, je  m’en suis rendu compte. La réconciliation est le moment que je préfère le plus. Tu n’es pas très rancunier, moi par contre oui…

Je t’aime… Je t’aime et je ne voudrais plus perdre  du temps à te faire la gueule, nous avons trop de choses à rattraper, de belles choses à faire ensemble. J’aime quand on rigole pour un rien ou alors quand  nous sommes en voiture  et qu’il y a long silence  qui ne gêne aucun de nous. Nous ne sommes pas parfois d’accord, mais cela n’a plus trop d’importance, oui j’apprends  à mieux gérer cela.

Je regarde de veilles photos de toi, de moi, de nous… Tu m’as manqué !  Je t’aime et j’ai  à nouveau confiance. » FB

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L’amour se murmure ou se crie. Il s’écrit aussi. Dessiner ses sentiments mots après mots est un beau cadeau, mais aussi c’est une belle façon  d’interroger  le lien qui nous unit à l’autre.  J’ai écrit une lettre à l’homme de ma vie et  j’espère que celle-ci  vous inspirera peut être à écrire à votre tour quelques mots  d’amour…

Depuis quand n’avez-vous pas écrit à la personne aimée ? Depuis quand ne vous êtes pas offert le luxe, un peu suranné dans une société multipliant les façons de communiquer de prendre le temps de vous isoler pour tranquillement, mettre en mots le lien qui vous unit  à lui, à elle ? S’asseoir à une table à l’écart, se poser, penser à celui ou à celle qui a surgi dans notre existence et l’a bouleversée. Laissez monter le verbe, les images qui sauront lui traduire l’intensité des sentiments. Y’ a-t-il  meilleur moyen que l’écriture pour réfléchir aux sentiments,  à l’amour  que l’on ressent pour l’autre ? De réfléchir  à ce qui nous inquiète ou nous rassure, nous exalte chez l’autre. Pour ma part, je pense que l’écriture est le meilleur  moyen  de ramener à la mémoire des moments uniques de partage. Une lettre est un cadeau. Elle se glisse dans une poche, dans un sac ou dans une boîte. Elle se lit et se relit, que l’on soit dans un métro, dans un parc, dans une salle d’attente. Parfois, il suffit  de regarder le carré de l’enveloppe pour que de  l’amour irradie par l’entremise de ces quelques mots  dessinés sur un papier, l’autre est là !

A chacun son style, selon son histoire, mais aussi le moment de son existence, car c’est aussi pour cette authenticité, pour la liberté qu’il ou qu’elle vous aime. Essayez, vous verrez !

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« Personne ne peut m’offrir de plus beau cadeau que celui de me sentir aimée. »
Mercia Tweedal

Encore un article piqué sur le net que j’ai voulu partager sur le blog. Elle me semble en cohérence avec le thème du mariage, mais me semble aussi susciter une réflexion d’une certaine pertinence. Je ne sais pas qui e est l’auteur. Lire la suite »

La musique, mon opium

Je suis bien de communiquer (après un long silence) avec vous … ce jour. J’avais l’esprit ailleurs et la tête dans la vague. Et puis j’ai écouté cette combinaison de sons et de mots, une fois, deux fois ; trois fois. Puis j’ai pris un casque pour continuer de l’écouter encore et encore. Peu à peu, j’ai eu la force, l’envie de sortir la vague, de me concentrer, d’avancer et enfin de partager mon billet du jour : les bienfaits mystérieux de la musique !

On dit d’elle, qu’elle lave notre âme de la poussière du jour. Qu’elle adoucit les mœurs et désormais qu’elle guérit des maux… En plus de cela, elle apaise les tensions, nous stimule, berce des souvenirs,  nous réconforte, rend heureux … Elle a la capacité de nous tirer de la dépression ou de nous émouvoir aux larmes.  La musique a un de ces pouvoirs énigmatique sur l’Homme. Elle est capable de modifier notre humeur et de nous suggérer plusieurs nuances d’émotions : l’émerveillement, la nostalgie, la puissance, la joie, la tendresse, le calme, l’agitation, la tristesse, la transcendance.

La musique est un compagnon fidèle, elle m’accompagne partout, que ce soit dans mon téléphone portable ou dans mon mp3. Certains morceaux me rendent particulièrement enthousiaste et me donne envie de sauter, de danser chaque fois que je les écoute. D’autres me donne la pêche dès mon réveil ! Certaines mélodies m’aident à supporter les tracasseries du quotidien ; aussi mon humeur change et je continue la journée avec légèreté. Rien de mieux que de douces sonorités susurrées à l’oreille et peu à peu, notre corps se détend, notre esprit s’ouvre et est ventilé par cette bouffée d’air produit par la mélodie. Elle m’aide à ne pas être complètement absorbée par une situation stressante ; je projette mes tensions sur elle : Elle stimule des zones de plaisir

La musique accompagne aussi nos moments les moins heureux… Bizarrement quand je suis triste, ce n’est pas des mélodies joyeuses que j’écoute, mais plutôt des chansons merveilleusement tristes. « Écouter des airs mélancoliques dans des moments de tristesse, c’est aiguiser, entretenir et scénariser sa propre douleur. Avec une musique pour l’accompagner, la souffrance ne tourne plus en circuit fermé. Elle trouve un écho et par cette communion s’en trouve soulagée. » Dit Didier Lauru, psychanalyste : Elle exorcise nos peines et nous libère peu à peu de la douleur.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil » écrivait Nietzsche. Muse et inspiratrice la plus fidèle, elle accompagne des médecins, des chercheurs, créateurs, des écrivains…C’est souvent en écoutant de la musique que j’ai des idées géniales pour faire des choses et même écrire. Elle éveille, ouvre un espace où les émotions ressenties sont susceptibles d’élargir notre champ de pensée : Elle nous rend intelligents.

La musique nous permet de nous évader, parfois jusqu’à l’isolement. Pour s’en rendre compte, lors des voyages dans le bus la plupart des voyageurs ont des écouteurs accrochés à leurs oreilles. C’est vrai que les raisons pour lesquelles dans un lieu public, des gens choisissent de s’isoler du monde à travers la musique et leurs écouteurs pourraient témoigner d’un manque de lien social, sont diverses. Certains avancent comme raison le fait de ne pas vouloir s’ennuyer durant le voyage et de ne pas être ennuyés par les autres : Elle nous protège des autres…

La musique est mon opium… Elle a cette capacité de me replonger dans mon enfance, une période de ma vie que j’aime bien… Mes émotions s’arriment parfois à des mélodies me dictant ainsi des sentiments ; elle est l’aliment de mon amour… Oui j’écris parfois pour guérir, mais quand je ne peux pas, la musique joue le même rôle…

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Là où est la musique, il n’y a pas de place pour le mal
Cervantès

Je suis tombée par hasard sur un texte  publié par un citoyen de Facebook. Le texte lui-même venait d’un anonyme. Qu’à cela ne tienne, j’ai bien aimé lire ce texte parce qu’il cadre bien avec mon texte que je suis entrain de préparer sur les MMD, aussi j’ai voulu le publier ici en avant-garde.

… Elle reposa doucement la paire de ciseaux, luttant contre l’énorme envie de les lui planter dans une partie très précise de son corps. Il connaissait très bien ses colères, les cicatrices qui constellaient ses bras également. Aussi recula-t-il, se mettant hors de sa portée. Elle sourit. Elle souriait toujours quand il lui montrait sa peur.

– Alors, c’est tout ? Tu ne « veux plus » ?
Il se triturait nerveusement les doigts, tourna soixante dix sept fois sa langue dans sa bouche, cherchant les mots qui pouvaient éviter que les choses dégénèrent. S’il en existait.
Son silence l’énervait. Elle avait de plus en plus de peine à retenir ce besoin de lui faire mal, très mal. Elle pouvait aussi rester calme, pour une fois, le SURPRENDRE, ne pas réagir. Mais alors, elle serait la seule à souffrir, et ça il n’en était pas question. Pas encore. Jamais.

– Je ne peux pas. Je… je suis désolé.
Et il s’habilla du REGARD de ceux qui sont « désolés ». Pour toute réponse, elle s’affala dans le grand fauteuil et partit d’un long rire. C’était un étrange mélange de ricanement et de pleurs. Des pleurs ? Non, elle ne pleurait jamais. A moins que…

– Tu te trompes !

Elle avait crié, faisant saillir une VEINE de son cou. Alors elle lisait aussi dans ses pensées ?

– Tu peux le faire.

Il recula encore, tandis qu’elle se relevait, faisant glisser son foulard de sa tête. Une forêt de cheveux s’en échappa, ébouriffés ou alors très mal coiffés. Elle avança calmement vers lui, lentement. L’air mauvais. Elle avait tout d’une folle furieuse.

– Tu vas le faire… Parce que tu vois, j’en ai par-dessus la tête de rester là à attendre.

– Je ne peux pas divorcer, je ne peux pas la quitter.

Il se foutait le doigt dans l’œil jusqu’aux chevilles s’il pensait qu’il allait s’en tirer aussi facilement. « Je ne peux pas la quitter ». Le grand classique, quoi !

Quand s’était-il laissé embarquer dans ce tourbillon de mensonges ? Tout avait commencé comme un jeu. Chacun savait ce qu’il avait à faire. Il avait cru pouvoir tout arrêter d’un battement de cils. Mais elle avait peu à peu pris possession de lui. Il était devenu sa chose. Elle avait voulu changer les règles, exigeait bien plus qu’un quart d’heure dans les toilettes pour hommes, encore plus qu’une nuit dans une couchette de TRAIN, beaucoup plus qu’un weekend « de travail ». Elle le voulait tout entier !

Alors il lui avait promis. Il allait quitter sa femme. Il l’aimait vraiment. Ce n’était pas un HASARD si, alors qu’il était malheureux en foyer depuis tant d’années, il l’avait rencontré à ce séminaire de formation. Il s’était senti tellement minable face à elle, fuyait ses yeux de biche si jamais ils accrochaient les siens, trouvait des prétextes bidons pour ne pas partager sa table pendant les pause-repas. Il n’avait pas compris qu’elle lui accorde son attention plutôt qu’à ses collègues, lui qui n’était ni beau, ni riche, bien qu’un peu intelligent. Mais c’était bien sa braguette à lui qu’elle avait descendu, alors qu’ils étaient assis côte à côte dans cette salle NOIRE, pendant la projection du documentaire d’instruction, avant d’y glisser sa carte de visite.

Elle. Corps de déesse, sourire d’ange, mais alors ; tempérament de diablesse ! Elle enrageait à la moindre contrariété, pestant, crachant des injures très grossières en sa langue maternelle qu’il ne comprenait même pas, détruisant le mobilier. Elle lui infligeait des violences qu’il n’aurait jamais admises de personne, même pas de sa femme.

Sa femme. Il l’oubliait très vite lorsqu’il était dans ses bras. Sa femme qui se refusait à tout ce à quoi l’autre cédait sans se faire prier. Sa femme qui prenait à peine le temps de se regarder dans le miroir, avouant sa défaite face aux assauts du temps. Sa femme trop grosse, trop fade, trop mal vêtue, trop jamais maquillée, trop jamais coiffée, trop pas sexy du tout, trop odeurs d’épices de cuisine, trop trop ! Même pas assez « elle » !

Il ne l’aimait plus, sa femme, puisque c’était « elle » qu’il aimait. D’ailleurs, sa femme devait bien se douter qu’une autre le rendait bien plus heureux qu’elle n’avait jamais su le faire et il avait décidé de lui en donner CONFIRMATION.

Il rentrait chez lui tous les soirs, bien décidé à TOMBER le masque. Mais à chaque fois, devant sa femme, il ne disait rien. Il répondait à son sourire, prenait place à ses côtés et dégustait son repas si bien épicé. Puis, ils s’installaient devant la télé, s’informaient du mal être du monde, riaient des frasques de tels acteurs d’une série comique. Et enfin, quand ils se retrouvaient dans ce lit « conjugal », tout prêt de ce corps trop gros qui respirait doucement, là seulement, il se disait que, non, il ne pouvait pas divorcer, c’était sa femme. Il ne pouvait pas la quitter.

Elle en vaut la peine…

La vie est trop courte pour se réveiller avec des regrets.
Aime  les gens qui te traite correctement et
aime aussi ceux qui ne le font pas,

Simplement parce que tu en es capable.
Croit qu’il y a une raison pour tout ce qui arrive dans la vie.
Si tu obtiens  une  seconde chance, saisis-la avec tes deux mains.

Pardonne rapidement.
Dieu n’a jamais dit que la vie sera facile.
Il nous a juste promis qu’elle en valait la peine.


Jeu de cartesÇa vous dit quelque chose cette expression ? Elle est bien connue par les adeptes des jeux du hasard. Le jeu des cartes n’est pas nouveau, il est aussi vieux que la mondialisation et a de plus en plus d’adeptes malgré le  torrent de larmes déjà versé  par ceux qui se sont fait prendre par la fameuse expression: « le rouge gagne et le noir perd ».

Je me demande  comment en 2O13, des personnes peuvent encore tomber dans ce panneau ! Force est de croire que les artisans de ces jeux sont de fins manipulateurs puisque toutes les tranches d’âges et niveaux d’éducation continuent d’offrir de beaux jours à  ces jeux. Aujourd’hui on en trouve sous plus d’une variante.

  • Marie, 20 ans Étudiante brillante en  Physiques à l’Université de Douala. Dans sa famille tout le monde lui fait confiance parce qu’elle est l’une des rares à avoir poussé des études aussi loin et à faire une branche à l’université qui est plus masculine que féminine. C’est ainsi que sa tante va lui confier la coquette somme de 1.5 Millions de FCFA « gagné » à son tontine. Elle devait garder cet argent afin que le mari de cette dernière ne fasse aucun programme dessus… Seulement Marie va se faire prendre ! Un samedi matin, sa mère l’envoie au marché central pour acheter quelques condiments manquants. Et là elle va tomber sur nos commerçants ; des vendeurs d’illusions : «  applauuudissezzz pour la dame elle vient de gagner 2O OOO FCFA » et la dame de sauter de joie. Elle rejoue à nouveau, elle mise toute sa cagnotte sur le rouge, un passe- passe de cartes et le Rougeee a encore gagné. Marie s’intéresse à ce jeu qui semble facile et observe ; l’oiseau est ferré ! Elle va  aussi miser l’argent des condiments, et surprise elle gagne. Encouragée, elle reviendra avec l’argent de sa tante pour augmenter sa cagnotte, et là elle perd. Elle rejoue encore en espérant rentrer dans son capital, elle va continuer de perdre et tout le million de sa tante va y rester….
  • Ngoye, 50 ans va en retraite anticipée pour raison de maladie. Il vient juste de récupérer son  indemnité de départ à la banque, à peine dehors il tombe sur un « banquier » hors du commun. Celui-ci lui propose de multiplier son argent en un  mois. Il lui propose le double voir le triple si ce dernier accepte de lui remettre son argent. Il lui soumet un deal bien alléchant et Ngoye pense  y trouver son compte… Trois ans sont passées, il attend toujours son argent et avec les intérêts dus.
  • Noumè 45 ans, Homme d’affaires, le genre qui fait toute affaire , dès qu’il a un peu plus que la somme de départ, il embarque dans le business. Va tomber sur deux pseudos Libérians perdus dans la grande ville qu’est Douala. Selon leurs dires, ils seraient parti du Libéria à cause des représailles politiques emportant avec eux 1OO Mille dollars américains, mais pour éviter  d’attirer  l’attention sur eux, ils se sont interdits de dépenser cet argent, mieux ils l’ont caché. Aussi, une fois arrivés en cote d’ivoire, ils ont rencontré une camerounaise femme d’affaires de bonne volonté et désireuse de « multiplier » elle aussi son argent en leur venant en aide; elle a payé leur transport de là pour le Cameroun (Douala) en passant par le Nigeria. Là, ils doivent la payer, mais ils ne voudraient pas qu’elle voit le lot de Dollars qu’ils transportent, de peur qu’elle n’augmente les enchères. Donc si le Mr accepte de leur donner 5OO Cent mille FCFA pour la désintéresser; en échange  il gagnera l’équivalent de 5OOO dollars. Pour mieux le motiver, on lui montre une sacoche de caméraman pleine de dollars. Il n’a que 3OO Cent mille FCFA, ça va faire l’affaire pour l’instant. La femme s’en va. Lui embarque ses deux nouveaux amis dans sa voiture et vont à une destination inconnue pour changer les dollars  ainsi il pourra rentrer en possession de son pactole.  Ils vont arriver dans une maison abandonnée vers Nyalla, cinq costauds gars et bien assez louches vont l’accueillir… dans la maison , Noumè n’aura que le temps de s’enfuir vers sa voiture et démarrer en trombe les mains vides !
  • Mon ami Scofield est également tombé dans ce piège.  En moyenne trois fois par semaine, il recevait dans sa boite e-mail des messages soi disant venant du service d’Immigration du Canada où on lui fait des propositions très alléchantes de boulot. Il fait une première interview de boulot sur skype et une deuxième. Il semble retenu ; seulement il faut le visa et c’est là que la « procédure » commence.  Content d’être tombé sur un bon créneau, il en parle à ses amis qui décident de faire la « procédure » avec lui. La procédure en elle-même  a plusieurs étapes et à chaque étape, des frais y sont liées : ouverture du dossier, frais d’étude du dossier, frais de traitement du dossier, frais de visas. Scofield et ses amis avait une procédure commune pour limiter les couts, aussi c’est lui qui sera désigné par ses amis pour gérer la procédure. Donc tous les sous transitent par lui pour envoi au service d’immigration… Presqu’un an  de procédure et afin  le bout du tunnel, on leur demande d’envoyer urgemment les passeports et les frais de visas et de résidence permanente. On leur demande 6OO Cent mille FCFA par personne à ce stade de la procédure et 1OO Cent mille pour frais de renvoi des passeports par passeport.  Scolfied collecte tout et envoie. Six mois plus tard, ils sont obligés de se rendre compte qu’ils ont été abusés.  L’adresse e-mail ne passe plus, même les contacts téléphoniques  ne sonnent plus. Ses amis ont déposé à la police une plainte contre lui pour abus. Ils le croient complice des arnaqueurs… Alors qu’il est lui aussi  une victime et a perdu autant qu’eux.
  • Depuis quelques temps, je reçois régulièrement  dans ma boite e-mail privé et même professionnelle, des  mails des personnes souffrant d’un cancer en phase terminale et milliardaire, sollicitant mon aide pour les aider à faire des dons… de bonnes œuvres avant leur mort ou même après. Oh je n’ai jamais répondu à ces mails, ça pue de l’arnaque à distance.

Tout flatteur vis au dépend de celui qui l’écoute… Je suis vraiment désolée qu’en ces jours, des gens continuent de croire à des contes de fées. A croire qu’on peut gagner en un laps de temps record un argent qu’on n’a pas bossé. Y croire c’est aussi se planter à court terme ; on sera bien vite rattrapé par la réalité.  C’est vrai qu’il est dit : qui ne risque rien n’a rien, mais est ce assez pour justifier que l’on prenne des risques sans réfléchir un minimum ? L’appât du gain facile ne mène nulle part en général…

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« Ainsi la paresse est mère. Elle a un fils, le vol et une fille, la faim » Victor Hugo, Les misérables.

Versatile blogger award

🙂 What a joy to discover that this blog is once more nominated for the VERSATILE BLOGGER AWARD ! Thanks Summer for thinking that I deserve also this award. She’s such a lovely virtual friend : a fighter of love, respect, peace and unity. To a better view, here is her universe :  http://summer4soul.wordpress.com/

I’m sure, you are going to appreciate what she writing about… Be curious, you won’t be disappointed !

To fully receive this award, there are some conditions :

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Every blogger deserve an award for at least the time spent on writing and sharing thoughts and opinions. I’ll like to nominate the following blogger for what they are doing in their space  :
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http://russelrayphotos.wordpress.com

http://jlvdesigns.wordpress.com

http://vireloup.wordpress.com

http://destrucscommeca.com

http://motsdauteur.wordpress.com

http://zenuchi.wordpress.com

Seven things about me:

I like writing, I’m struggling to give back hope for hopeless, I’m a fighter for peace  and unity.  I like music .  I would like to build a team of  volonteer  in order to give back hope for the  needy. This is my main goal for this year and many orders. I’m a late sleeper.

Eté  2001

Les retrouvailles étaient superbes… Mais très vite, je vais me rendre compte qu’il y avait quelque chose qui clochait. Il y avait une autre fille, enfin c’est ce que j’ai pensé. Il me parlait désormais de programmes personnels c’est-à-dire des programmes qu’il pouvait avoir sans moi et je n’avais pas à savoir où il allait et ce qu’il faisait, aussi il fallait que je m’enquiers à l’avance de sa disponibilité avant de venir le chercher chez lui. Je n’ai rien compris, pire j’étais perturbée. Il chamboulait tout entre nous.

Un soir, j’étais chez moi à visionner un film, mon esprit était ailleurs. On a sonné au portail. Je suis allée ouvrir, quelle belle surprise, c’était Gaëtan l’ami d’Eb. Il me l’avait présenté à leur arrivée.

  • Salut Mikki
  • Hey Gaëtan que me vaut cet honneur ? Entre
  • Je voulais juste savoir comment tu vas ce soir
  • Je vais bien, c’est vrai que je me sentais un peu seule
  • J’espère que tu vas te sentir moins seule maintenant que je suis là

Gaëtan est arrivé cet Eté avec Eb, c’était l’un de ses meilleurs amis m’a-t-il dit. Il était très drôle et sympathique. Il n’avait de cesse de me regarder à la volée… Surtout, il va se montrer très attentionné à mon égard ; bien plus qu’Eb !

Les résultats du Bacc étaient enfin disponibles, j’avais été reçue. Quelle joie et pour fêter la nouvelle, Eb va organiser une virée en boite en mon honneur. Il y a du monde comme à chaque fois qu’on sortait en boîte de nuit : des personnes que je ne connaissais et que je ne connaissais pas. Quand cette fille va arriver, Eb sera tellement mal à l’aise et il va finir par disparaitre, je ne le verrais plus de la soirée, heureusement Gaëtan était là ; toujours attentionné, toujours une blague pour m’arracher un rire. Il a réussit à me redonner la bonne humeur.

Cette fille je l’ai vu plus d’une fois chez Eb, je pensais que c’était une de ces cousines… Quand  je lui ai demandé qui c’était et il n’a rien dit. Il a froncé le visage. Il voulait plutôt savoir ce que j’allais faire après mon Bacc, avais-je des intentions de venir en France poursuivre mes études ? Ce serait cool, on pourrait vivre ensemble. Je n’étais sure de rien. Je n’en avais pas discuté avec mes parents et je n’étais pas sure que ça se fasse parce qu’ils n’avaient pas les moyens de subvenir aux besoins d’un enfant qui fréquente à l’étranger.

Deux jours et  je n’ai pas de nouvelles, il me manque… Je décide d’aller chez lui par ce bel après midi. Ah, il m’avait pourtant dit de le prévenir avant de débarquer chez lui… Le portail était ouvert, je n’ai pas sonné, suis entrée. Je voulais passer par la porte arrière, celle du garage. Elle mène plus rapidement à sa chambre. Là j’ai surpris une conversation entre sa mère et lui :

  • Je t’ai dit de cesser de voir cette fille, tu devrais mieux te concentrer sur ta fiancée
  • Maman…
  • Laisse-moi  finir stp. Nous devons rendre la politesse à ses parents en les invitant à notre tour chez nous qu’en penses-tu ?

Je  suis repartie en courant, désemparée. Dans ma course effrénée, je suis tombée sur Gaëtan. A la vue de mes larmes, il m’arrête et veux savoir ce qui se passe :

  • Hey Mikki, qu’est ce qui ne va ?
  • Tu le savais n’est ce pas ?
  • Tu parles de quoi ?
  • Eb et sa fiancée
  • Ah je vois, viens, ici n’est pas le lieu pour en parler.

Nous sommes allés dans un parc public, il y avait là des chaises. Il m’a tout dit. En fait c’est depuis la fin de l’été dernier que sa mère est contre notre relation, les raisons évoquées : ma famille n’est pas comme la leur (pour dire que leur famille est mieux nantie financièrement que la mienne), de plus nous ne sommes pas du même village, en effet Eb est de l’Ouest du Cameroun et moi du Littoral. La fiancée était aussi de l’Ouest et sa famille très connue et fortunée.  Je connaissais moi aussi la famille de sa fiancée, elle était en effet très influente.

J’étais effondrée, voilà ce qu’il me cachait depuis tout ce temps : il allait se marier. La dot avait déjà eu lieu et le mariage civil allait suivre… Je n’avais de cesse de pleurer, il n’avait même pas eu la décence de m’en parler. Je comprenais sans comprendre. Je n’avais pas de ses nouvelles et le pire c’est qu’il me manquait, tout chez lui me manquait : son regard, ses provocations, ses caresses…Je pensais à lui et il est apparu dans ma chambre, il a essuyé les larmes qui terminaient leur course sur mes joues.

Il savait que j’étais au courant, il est désolée, il ne sait quoi dire de plus. Lui avait terminé ses études et moi je commençais les miennes c’était peut être mieux ainsi. Je suis jeune et je vais surement rencontrer quelqu’un de mon âge et être plus heureuse. Il venait me dire aurevoir, il devait passer deux semaines dans son village avec sa fiancée… naturellement. A son retour, il aurait une belle surprise pour moi… Je m’en fichais de sa surprise. Il a voulu m’embrasser, j’ai refusé. Il est sorti, j’avais le cœur meurtri. Des pleurs à nouveau. Je me suis levée du lit pour fermer la porte à clé, c’est à ce moment qu’il est entré à nouveau et à refermer  à clé derrière lui… Nous avons fait l’amour. « Je t’aime, tu sais », « mais c’est elle que tu vas épouser ».

J’étais devenue bi-polaire, je passais facilement des larmes au rire et de la colère à la joie. J’étais plus déprimée qu’autre chose, mais Gaëtan mon ange gardien… était là pour moi. Il est venu me voir tous les jours. Il en avait marre de me voir enfermé alors il m’a invité chez lui, il fera de la pizza, j’aimais la pizza, je n’en avais jamais mangé fait maison. Il est venu me chercher, il a suggéré qu’on y aille à pieds, c’est un peu loin, mais ça nous fera du bien de marcher sous le soleil couchant.

Ses parents ont une bien belle demeure, sa mère avait adorait les fleurs, il y avait des roses de plusieurs couleurs. Il m’a fait faire le tour du propriétaire. C’était vaste. Ensuite, nous sommes allés à l’étage, au balcon où il nous a servi la pizza et le jus d’orange. Ca avait l’air bon, sauf que l’odeur de la mozzarella va me donner la nausée… à tel point que je vais vomir. Inquiet, il m’a conduit dans sa chambre pas loin du balcon pour que je me nettoie. Il y a une salle de bain. L’eau sur mon visage va me faire du bien, j’ai des vertiges, il faut que je m’allonge. Je me mire, je suis pâle. Je m’allonge sur son lit. Pendant ce temps, il nettoyait dehors.

  • Hey Mikki que fais-tu ?
  • Je me suis allongée, j’ai des vertiges. Je suis désolée
  • Est-ce grave ?
  • Ca va aller. Pourrais-tu stp venir t’allonger avec moi ? J’ai besoin de sentir une présence.
  • Vraiment ?
  • Oui, S’il te plait, juste un moment
  • Ok

C’est ainsi qu’il s’est allongé derrière moi, je lui tenais la main. On est resté ainsi 1O min environ sans mots. J’avais les yeux fermés, je ne pensais à rien. C’était le vide autour de moi. Je m’endormais sans doute, je ne sais plus et j’ai entendu : « Pétasse » ; j’ai juste eu le temps d’ouvrir les yeux et voir Eb sortir de la chambre et Gaetan bondir du lit pour le suivre.

Je n’ai plus revu Eb. J’ai appris que son mariage civil avait eu lieu. Je n’avais plus la force pour pleurer, je ne savais même plus ce que je voulais faire comme étude, la fin de l’été était là ; elle sonnait comme toujours la fin des vacances. J’ai supplié mes parents de m’envoyer dans une université d’Etat n’importe laquelle, mais loin de Douala.

Gaëtan s’en allait, il est venu me dire aurevoir. Il m’a apporté un joli bouquet de roses du jardin de sa mère

  • Oh  C’est trop gentil de ta part
  • C’est bien peu de choses pour une jolie princesse. Ca va toi ?
  • Ca essaie d’aller…Tu es quelqu’un de bien, tu vas me manquer. J’espère qu’avec ton ami ça va s’arranger…
  • T’inquiète pas pour ça et si c’était à refaire, je le referai.
  • Merci, tu as été le rayon de soleil de mon été… Merci pour tout.
  • Prends soin de vous …

Moi aussi, je devais m’en aller, mais avant, je voulais fermer ma boite e-mail, elle n’avait plus de raison d’être… Une surprise m’y attendait, un mail d’Eb, elle était odieuse, il me traitait de coureuses de mecs. Il faisait référence à la scène chez Gaétan… Le seul homme que j’aimais pensait que j’avais couché avec son meilleur ami, il traitait mes sentiments à son endroit de « fake », les filles de ma contrée sont réputées être des allumeuses, des filles légères, et il constate que je n’avais pas fait exception. Sa mère avait eu raison me concernant… J’étais désemparée. Deux jours plus tard, je suis revenue au cyber café pour répondre à son mail, il devait me rester 15 min de temps de connexion : « Je pensais te connaitre, mais je me suis trompée. Tout comme les apparences sont assez souvent trompeuses. Je vais travailler sur moi pour te pardonner. Je te souhaite du bonheur et la paix dans ton cœur. Mikki »

… Il est revenu. J’étais tout sourire, attendre une année entière je vous assure ce n’est pas facile. Mais quand on aime, beaucoup de choses deviennent supportables. Alors j’ai attendu sagement comme il me l’avait demandé. Je le voulais aussi, d’ailleurs mon cœur ne voulait que lui. Il est revenu, c’était le bonheur pour moi,  mais j’allais bien vite me rendre compte que les données ont changé.

A la fin de l’été dernier, quand il m’annonce qu’il part, je ne comprends rien. Il m’assure qu’il revient l’été prochain et il aimerait vraiment me trouver là, à l’attendre sagement. Je ne comprends pas, mais je promets d’attendre qu’il revienne. Avais-je le choix ? Mon cœur s’était entiché de lui en si peu de temps et avec une telle intensité que je prenais son départ pour  de l’abandon. En fait je ne n’avais pas réalisé qu’il n’était pas d’ici. Il était venu pour des congés. J’aurais du m’en douter, je ne l’avais jamais vu ici dans ce quartier.

On a passé une journée mémorable la veille de son départ. Nous avons été à la piscine où il a passé le temps à me frôler sous l’eau et à caresser mes cuisses. Il les adorait. Après la piscine, on avait un creux à l’estomac, alors il m’a amené mangé chinois. C’était trop bon, en plus c’était la première fois que j’allais dans un restaurant étranger. Ensuite nous sommes allés au cinéma, oh je ne me souviens plus du film, on est arrivé en retard et on faisait autre chose que regarder réellement le film… Bien avant la fin nous sommes rentrés chez lui, du moins chez ses parents. Il n’y avait personne dans cette villa, chose étrange puisqu’ habituellement il y avait souvent du monde. Il en a profité pour me montrer des photos de famille. Ensuite, il a recommencé à me caresser les cuisses, on s’est embrassé, doucement, langoureusement. Il y avait ce désir presque fiévreux entre nous… J’avais peur qu’on nous surprenne là, mais en même temps cette peur nourrissait notre désir. On a fait l’amour là, c’était divin. On a quand même fini dans la chambre, l’intimité d’une chambre… C’est toujours mieux. Il devait être  un peu plus de 9 heures du soir quand il me raccompagnait chez moi. On est tombé sur sa mère, elle m’a lancé un de ces regards… Et a réprimandé son fils sur le fait que sa valise n’était pas encore prête alors qu’il voyage lendemain.

On avait du mal à se séparer ; il m’a raccompagné, je l’ai raccompagné, il m’a à nouveau raccompagné et finalement on s’est quitté à minuit. Que du bonheur !

Le jour de son départ, j’avais le cœur serré. J’avais du mal à le laisser partir. Il m’a demandé si j’avais une adresse e-mail, bon Dieu de quoi me parlait-il ? Je ne savais pas ce que c’était. Pas souci, il en parlera à un de ses amis que je connaissais, il allait s’occuper de ça pour moi. Il m’a laissé la sienne. Avec ça on restera on contact jusqu’à son retour.

La nouvelle de notre idylle avait fait le tour de notre quartier. Il avait laissé pour mission à quelques amis de veiller sur moi jusqu’à son retour. Je trouvais cela charmant, mais était ce bien vraiment bien pour nous ? Il est parti ce soir là.

Toutes les semaines j’avais un e-mail de lui. J’attendais ces moments avec impatience. Ensuite j’ai découvert le Messenger, on se parlait en temps réel. Et enfin il y a eu la webcam ; on pouvait se voir et se parler même. Tout ceci était un budget énorme pour moi, mais le bonheur que ça me procurait n’avait pas de prix. Tout mon argent de poche y passait et parfois mon argent de bus pour aller à école et donc il m’arrivait de rentrer à pied…

Cette année là, j’avais le Bacc à préparer, alors je devais me concentrer. Il m’encourageait dans mes études, à prendre cela comme ma priorité. Bien sur que c’était ma priorité, mais je ne supportais pas le silence qu’il m’infligeait parfois. En effet, plus d’une fois il a manqué notre rendez-vous sur Messenger et n’a même pas eu la décence de me laisser par e-mail, pour expliquer la raison de cette absence.

Il justifiait ces absences par le fait qu’il devait me laisser du temps pour moi, pour mes devoirs. J’en avais du temps pour cela, nos rendez vous d’une heure tout au plus par semaine sur Messenger n’allait pas tant m’empêcher de faire mes devoirs et réviser pour l’examen, par contre son absence à ces rendez vous me bouleversait au point où j’avais parfois des semaines horribles, tellement il manquait. Il me dit qu’il a compris, mais rien ne s’arrangeait. Je suis restée plus de deux mois sans nouvelles de lui, je ne vous dit pas l’état dans lequel je me trouvais… l’examen approchait, je devais  recentrer mes pensées vers là. Une série de mauvaises notes à l’examen blanc allait tirer la sornette d’alarmes.

J’étais une étudiante plutôt brillante, alors la vue de quelques mauvaises notes, allait définitivement me tirer de la brume dans laquelle je me trouvais. Je n’allais plus sur internet. Non seulement je devais bosser plus durement pour rattraper mes mauvaises notes, mais aussi je n’avais pas les moyens financiers pour me payer une connexion sur internet.  Dans les années 2OOO, c’était un luxe d’y aller dans ma contrée…

Un soir, un de ses amis est venu me voir pour me remettre un téléphone portable, il devait m’appeler le soir. Il m’appelé, la chaleur de sa voix m’a émue … Il me demandait pourquoi je ne répondais plus à ses mails. Pourquoi ce silence de ma part ? Je lui avais manqué. Oh lui aussi m’avait manqué… Je lui ai fait des reproches sur son silence à lui, comme une idiote plus d’une fois je l’ai attendu sur Messenger au cybercafé et il n’est jamais venu,  je lui avais laissé un email et il n’y avait pas répondu. C’était d’autant plus agaçant parce qu’à chaque fois que j’y allais c’était toutes mes économies qui y passait et pour rien…La distance que j’avais réussi à mettre entre nous s’est écroulée comme un flan à l’écoute du mot : « Je t’aime, si seulement tu savais à quel point ». Je l’aimais aussi et j’ai regretté cette souffrance que je me suis imposée vis-à-vis de lui. Il m’appelait autant qu’il pouvait et généralement très tard dans la nuit, c’était un peu moins cher pour lui d’appeler si tard, c’est ainsi que je suis devenue la couche tard que je suis… En attendant ses appels nocturnes, je révisais mon Bacc. D’une pierre deux coups. Ces appels étaient parfois érotiques… Et une de ces nuits ma mère m’a surprise si tard entrain de parler à une personne invisible et elle m’a confisqué ce téléphone. A cette époque le téléphone portable était un gadget de luxe, donc couteux. Ma mère ne pouvait jamais m’offrir un pareil gadget, aussi elle voulait connaitre sa provenance. Elle n’a pas cru à ce que je lui ai dit, pire elle m’a puni : j’étais privé de sortie et plus d’argent de poche. Plus de communication entre Eb et moi. C’était dur.

Grace à ma copine, j’ai pu informer son ami de ce qui m’arrive. J’ai remis mon mot de passe à son ami, il m’imprimait tous mes mails… Je les lisais toutes les nuits avant de dormir. Il savait si bien me parler d’amour au travers des paroles de chanson de zouk ou de slow. J’aimais ça.  Et puis plus rien, le silence à nouveau. J’ai composé le Bacc, la punition a été levée et bientôt c’était à nouveau l’été… Son ami était venu me confirmer qu’il sera là dans 3 semaines…

Un Câlin…

…  à tous !

CALINS

Affectueusement,

Cerise 🙂

Cuddle …

Un câlin, que ça fait du bien… Qu’il vous soit donné par un enfant, un parent, votre chéri(e), ou simplement par une personne amicale, le câlin apaise et rassure.  La personne qui a eu l’idée de créer cette journée a eu une idée géniale. Le 21 janvier est la journée internationale des câlins… Eh oui !  Grâce à ce cher Google, j’ai trouvé  l’histoire de la création de cette journée.

« Hug Day » ou « Journée des câlins »

C’est le 29 Mars 1986 dans le Michigan que le révérend Kevin Zaborney créa la première journée des câlins. Il avait fait le constat que la période située entre la fin des fêtes de fin d’année et la St Valentin était propice à la déprime. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’après avoir bénéficié de la chaleur humaine des fêtes passées en famille, un grand nombre de personnes souffrait d’un manque de contact émotionnel. Plutôt que de les laisser patienter jusqu’à la Saint Valentin pour recevoir des marques d’amour, il était donc bénéfique d’encourager les gens, vers la fin janvier, à libérer leur affectivité. C’est ainsi que nait le mouvement « câlin gratuit » ; « Free Hugs ».

Ce concept a été inventé en 2004 en Australie par Juan Mann. Ce dernier, loin de sa ville natale et trouvant la ville où il se trouvait triste et dépourvue de chaleur humaine, eut l’idée d’avoir un peu de chaleur humaine en brandissant une petite pancarte  dans la rue, réclamant des câlins. Le succès fut immédiat et le concept se propagea dans le monde.

Le câlin est  l’essence même des relations familiales selon moi. Il est nécessaire à l’épanouissement des enfants, réparent les bobos  (les petits et les gros). Il fait oublier les malheurs, rappelle à chaque instant l’amour que l’on se porte les uns aux autres…

Personnellement, je suis assez câline. En particulier avec les enfants ; même ceux des autres. Et cette journée me sied bien et j’aimerais bien vous suggérer ceci  :

  • Serrer dans ses bras des personnes que l’on apprécie mais à qui on ne l’a jamais dit (amis, frères, voisins, collègues…)
  • Rendre visite à une personne âgée ou malade et la câliner (ne pas oublier que les personnes âgées comprennent parfois mieux une étreinte qu’un long discours… et que le contact humain a des vertus thérapeutiques.)
  • Pour ceux qu’on ne pourra serrer dans les bras, un petit mail affectueux serrait bien ou tout simplement la chaleur d’une carte virtuelle serait tout aussi bien.
  • Vous avez remarqué une personne qui vient de s’installer dans votre quartier ? Pourquoi ne pas aider cette personne en lui indiquant où trouver quoi pour lui faciliter son installation ?… Si vous n’osez pas lui proposer un câlin, au moins optez pour le sourire !

Si ça te dit de  participer virtuellement à cette journée, alors je te  propose de publier sur ton blog (ou tout espace virtuel), un message, un texte, un poème,  une image, une photo, un dessin, une couleur qui représente selon toi le mot câlin. Quant à moi, je le ferai d’ici le 21 Janvier, mais en attendant, je vous fais pleins de câlins  et n’oubliez pas de prendre soin d’autrui tant que cela est possible !

Sans père…

« Tu sais que je ne pourrais être le père de ton enfant… » Elle le savait, il le lui avait tellement répété. Elle l’aimait, cela n’avait rien à voir, mais c’était ainsi. Aussi quand elle réalisa qu’elle était enceinte, elle se garda de  lui dire qu’il était le père.

Vous l’avez peut être compris, aujourd’hui  je voudrais parler  de ces enfants  qui  grandissent sans l’ombre de leur père.  Dans nos sociétés d’aujourd’hui  c’est une situation tellement courante que devenue  banale. Les  raisons sont multiples : le père est décédé, il a fui, il est séparé de la mère, il est marié…  Situation devenue banale donc  dans nos sociétés d’aujourd’hui. Pourtant  cette absence pourrait rendre difficile l’évolution de l’enfant et même du futur adulte qu’il sera si rien n’est fait.

Le père joue un rôle capital dès le premier âge de l’enfant. Dans la relation fusionnelle qui s’installe entre la mère et l’enfant, il sert de tiers séparateur. Sa présence est nécessaire pour mener l’enfant sur le chemin de l’autonomie. « Grace au père, l’enfant va  comprendre qu’il est un individu à part entière, toute confusion entre lui  et sa mère va cesser. Le père va aussi lui permettre de s’ouvrir au monde  qui l’entoure et de s’y ancrer en toute sécurité. » Dit Juliette Mayet, psychologue lors d’une interview qui traite du sujet.

C’est vrai qu’aujourd’hui par rapport à hier, le père n’est plus forcément celui qui a le rôle  des interdits et des ordres à la maison, des mères jouent bien aussi ce rôle. Certains préfèrent même l’éducation  en douceur.  Mais une chose est sure, l’identité masculine du père va jouer un rôle  important dans le développement psychique de l’enfant et du jeune adulte qu’il sera.

L’absence d’un père dans la vie d’un enfant  a souvent des conséquences dont on est loin de mesurer l’impact sur la personnalité de celui-ci.  Sans vouloir généraliser, ces conséquences pourront varier en fonction de l’histoire de la conception  de l’enfant,  de  l’histoire du couple et surtout de la manière dont la mère  vit la situation. Plus elle aura de la peine à accepter la situation, plus cela sera difficile pour l’enfant. Il aura cette tendance à un sentiment d’insécurité. Une fois grand,  il n’aura de cesse à chercher  en lui ce père absent ou inconnu et cela va conduire à  un sentiment d’insécurité et à un trop grand besoin d’affection ; à de la peur d’abandon de la part de ses amis ou des personnes de son entourage. Bien sur, le questionnement sur ses origines ne va rien arranger.

« Je n’ai jamais connu mon père, personne ne faisait même pas allusion à lui à la maison. J’ai réussi à me faire à l’idée qu’il n’existe pas. Mon « père »  était là pour moi, j’avais son amour autant que celui de mes frères. Aussi, je ne posais pas plus de questions. J’ai connu une déception amoureuse et dans le flot des sentiments, l’absence de m’est apparu comme un spectre qui au fond  ne m’avait jamais quitté.  Je n’avais de cesse de pleurer.  Je pleurais plus l’abandon ce père que celui de ce petit ami. Un abandon de plus ! »

Seule la mère a souvent la réponse pour apaiser son enfant  dans ces cas là, malheureusement c’est souvent difficile pour elle, pour de multiples raisons qui n’appartiennent qu’à elle ; mais elle se doit au moins pour calmer les angoisses de son enfant de lui parler de manière neutre , lui dire qui est son père et la raison de son absence, dans un récit simple et cohérent.  Le rassurer. Lui raconter avec le moins de détails possible l’histoire de sa conception (même si c’est par un viol). Le récit devra se faire  progressivement en fonction de l’âge de l’enfant. Ce qu’on lui dira à 5 ans ne devra pas être la même chose à 18 ans ou même plus, car il faut être sur que l’enfant pourra entendre les faits et les digérer.  La vérité va libérer tout le monde.

L’absence d’un père n’est pas la chose qu’on souhaiterait  à un enfant, mais cela n’est pas une fatalité. La figure d’un père est certes importante, mais la bonne nouvelle est qu’elle peut être remplie par tout homme (un parent, un parrain, un professeur…) auprès duquel l’enfant se sent à l’aise et avec qui il entretient des liens profonds et sincère. Cette personne pourra être celui en qui l’enfant  trouvera une source de sécurité et de confiance. Elle comblera le vide affectif et aidera à donner des repères à l’enfant (adolescent) qui permettront à celui de grandir de se construire sa propre identité et de grandir de manière équilibré.

 

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Amour Secret…

Liebster Blog Award

Quelle joie de constater que mon blog est nominé pour LIEBSTER BLOG AWARD! Je dois cette nomination à Gyslaine, une blogueuse qui écrit sur la vie, les sentiments et l’amour. Ses poèmes, que ce soit en langue de Molière ou de Shakespeare, ils ne vous laisseront pas indifférent. Je vous invite donc à la découvrir en suivant ce lien :  http://lgyslaine.wordpress.com

Je suis  persuadée que, tout comme moi, vous tomberez sous le charme de ses poèmes et de sa poésie; aussi je vous souhaite bonne ballade et bonne lecture sur son blog.

LIEBSTER AWARD

Les règles de cet Award sont les suivantes :

1 Ajouter le logo du prix sur votre blog.

2 Répondez aux questions suivantes:

Qu’est-ce qui vous rend heureux?
Rendre autrui heureux, redonner ou consolider de l’espoir chez autrui.
Qu’aimez-vous le plus ? L’océan ou les montagnes?
Les montagnes.
Quel a été votre moment préféré de l’année 2012 ?
Une expression de mon fils; pour mon anniversaire il m’a dit :  » Maman, je vais t’acheter un nouveau bébé »
Quelle est votre citation préférée et pourquoi ?
« Aime ton prochain comme toi même ». Une maxime biblique : Mat 22 : 39.
Elle correspond tout à fait à ce que je suis et à ce que je voudrais véhiculer autour de moi. Si chacun considère autrui comme lui même, il y aurait beaucoup plus d’amour autour de nous.  Cette maxime est un phare pour moi, elle me permet d’aller toujours plus loin dans ce que j’ai à faire et d’être au dessus de tout découragement.

Vous vous aimez?
Oui 🙂 Il faut être son premier fan. En s’aimant, on expérimente l’ amour et on ne peut que mieux aimer autrui.
Etes-vous resté jusqu’à la cloche de minuit, durant la nuit de la Saint-Sylvestre?
Oui.
Que souhaitez-vous faire le plus tôt possible?
Retrouver des heures de sommeil normales.

Quel instrument de musique avez-vous essayé d’apprendre à jouer ?
Piano , il y a bien longtemps.
Qu’auriez-vous aimé avoir appris plus tôt ?
Nager.
Aimez-vous faire de l’artisanat ou de dessiner ou même la peinture?
J’aime tout ce qui relève des œuvres de l’esprit et artistique : la  peinture, le dessin, chanter

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http://motsottovoce.wordpress.com/

Accueil – Psychorganisons

http://wandayeur.wordpress.com/

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http://momentsephemeres.wordpress.com/

La poésie…

J’aime la poésie, dans sa fougue et sa tendresse
J’aime le pouvoir de l’imagination indomptée sur moi
J’aime quand, avec autorité elle asservit mes doigts,
Leur dictant à la carte comment démêler, avec adresse
Le feuillage d’images et de sons que ma mémoire aboie

 

Invite ma plume à l’exercice, suggère lui quelques mots
Commande à souhait, une rime verbale ou épistolaire
Tout s’obscurcit soudain autour, brutale éclipse solaire
Ma raison devient sourde, mes instincts animaux
L’éruption est semblable à celle d’amants en colère

 

Les lettres s’entrechoquent dans un bruyant désordre
Chacune dispute sa place, sur l’horizon tout blanc
L’importance de l’empreinte dispense alors de gant
J’écris comme j’obéirais à quelques divins ordres
Y laisse toute mon âme, sans jamais faire semblant

 

J’aime la poésie, pour ces instants bien rares
Où je peux exister dans l’histoire d’un(e) autre
J’aime la poésie, pour cette schizophrénie bavarde
Qui raconte à ma place, ma vérité à d’autres

 

 

West, 7/1/2013

Dédicace à une amie spéciale

SR

Le sourire d’une femme seule,

Ne dira pas grand-chose

Il demeure toujours calme

D’une manière qui observe

 

Le sourire d’une femme seule,

Tant d’histoires qui s’opposent

Dans un silence de chambre

Sans que le voile se lève

 

Le sourire d’une femme seule

Cache mal toute sa peine

Son cœur meurtri se désole

Des larmes qu’essuie le vent

 

Le sourire d’une femme seule

Vient du fond de ses veines

Les soupirs qui le décollent

Traduisent l’épuisement

 

Le sourire d’une femme seule,

Est tout chaud mais fragile

Même quand tu la fréquentes,

Elle te semble étrangère

 

Le sourire d’une femme seule,

Demande à l’homme habile

Qu’il ait ces mots bien tendres

Qui rendent son âme légère

 

Auteur : West

« Partir….

… C’est mourir un peu » Disait l’écrivain Alphonse Allais. Il poursuit : « … Mais mourir, c’est partir beaucoup »

Une nouvelle année a pointé son nez. Je ne sais pas pour vous, mais je suis bien aise qu’elle se soit terminée avec sur nos têtes comme l’épée de Damoclès « la fin du monde » prédit par les mayas…

Une nouvelle année, avec de nouveaux défis, de nouveaux challenges. Une occasion de rectifier le tir, de recommencer ce qui n’a pu être fait l’an dernier.

Je vais emprunter un nouveau chemin tout en essayant de m’imprégner de la nostalgie… Parfois on cherche à fuir ce qui nous colle à la peau, ce qui nous définit. Alors on meurt un peu. On pense tourner le dos à ce qui fait notre particularité et forge notre personnalité. Au milieu du chemin, on se pose des questions : peut-on vraiment se refaire ?

Cette année, le blog va faire partie des défis que j’aurais a relevé. Pour ceux qui m’ont lu à mes débuts, ils savent combien j’étais « prolixe » et puis avec le temps, j’ai eu l’impression d’avoir plus rien à dire et je me suis dit, peut être serait il temps de partir ? Mais, j’aime écrire… alors je reste, même si je pars un peu…

Je n’ai pas fait de bilan pour l’année qui vient de s’achever, elle était une année bien particulière tant sur le plan personnel que professionnel. En fait sur tous les plans. Il y a tant à dire que finalement il n’y a rien à dire.

A chacun de vous, chers lecteurs de ce blog, je vous souhaite une Bonne année… Que vous souhaiter de plus ? Je vous souhaite le bonheur tel que vous le définissez. Un peu de peines et beaucoup de joies. Mais peu importe ce qui arrivera, n’oubliez pas de garder Espoir !

2013

Joyeux Noel

Certains l’assimilent à la fête des enfants  parce qu’on nous  a appris que  le 25 décembre correspond à la naissance du  Christ, sauf que le Christ a grandi depuis le temps et n’est plus un enfant… Qu’à cela ne tienne,  la tradition se poursuit et se perpétue.

CadeauxJe regrette parfois  la noël de mon enfance, on dormait la nuit du 24 décembre et au matin du 25 et bien chaque enfant était ravi de trouver au pied du sapin un cadeau pour lui de la part du père noël… J’aimais beaucoup cet effet surprise. De nos jours,  des enfants n’y croient plus !  Est-ce tant mieux ?

L’esprit de noël a changé … Avant  c’était avec joie  que ton voisin t’invitait à sa table. Ces amis qui ne prévoient rien chez eux, étaient accueillis avec liesse, mais là , les portes  sont fermées, les hôtes d’hier répondent aux abonnés absents. La crise a frappé. Les pingres ont bien chaud !

Qu’à cela ne tienne, il y a toujours un tonton, une tata chez qui on pourra trouver un bon plat de ndolé (= met africain fait à base de la plante vernonia dont les feuilles sont vertes qu’on mélange à de l’arachide et autres épices)  au poisson fumé avec du miondo (= accompagnement fait de pâte de manioc)  ou encore du porc braisé avec des frites de plantains  et un bon verre de foléré (jus d’oseille). Oui, Noel c’est aussi la fête de la famille et du partage.

J’ai une pensée toute particulière à tous ceux là, qui seront seuls ce jour, un jour où on devrait partager de l’amour et de l’affection, qui n’auront  où aller et où manger. A tous ceux  là qui sont tristes pour une raison ou un autre… Que le Bon Dieu panse vos blessures et quoi qu’il en soit, il faut garder Espoir, Keep HOPE (= Hold On, Pains End) (  😉 merci West )

A tous et  toutes, à vous chers  followers de ce blog,  avec toute mon affection et tendresse, je vous souhaite un Joyeux noel