J’aime souvent à dire que si on est prêt à accepter « 1 », il faut aussi considérer que l’on peut recevoir « -1 ». On ne peut prétendre être équilibré si on n’a pas connu ces deux là.
Les succès et les échecs sont parties intégrantes de notre vie et des challenges qui vont avec. Certains déboires nous dévastent plus que d’autres : perte d’un être cher, divorce, Bac raté, mauvaise note à un devoir, boulot nul…
Nous voulons tous réussir et ne pas connaître l’échec. Ce qui ma foi ne pourrait être qu’une bonne chose si la vie ne pouvait être faite que de réussite. Mais non, il a bien fallu qu’il y ait aussi l’échec. Face à lui très souvent on recherche un coupable qui ne devra pas être nous. Ou on s’enlise, s’englue dans un sentiment de culpabilité, disant combien on est soit malchanceux ou la cible de quelques esprits malveillants et jaloux ou pour les chrétiens, combien Dieu nous a oublié ou abandonné. Et si comble du malheur, le même échec se renouvelait une 2ème, une 3ème fois. On conclura qu’on a un ennemi tapis dans l’ombre nous visant particulièrement ou alors on déclare combien on est poisseux, qu’on a le sang du maquereau. Parfois on se livre à un auto-dénigrement sans oublier de se comparer à autrui.
Un échec, c’est sur ça fait mal, ça fait souffrir. Après la souffrance, si on pense à avancer, vaudrait mieux faire un état de lieux, un diagnostic de la situation, une introspection pour analyser les causes proches ou lointaines de l’échec, la souffrance…sans pour autant se « victimiser » et se contenter de rejeter la faute ou toute la responsabilité sur l’autre, la nature et ses composantes. Analyser les raisons de ces mauvaises fortunes, juger objectivement la situation confuse, tirer les enseignements de cette déconfiture, ne serait ce que pour éviter certaines catastrophes ou de retomber dans le même scénario quelque temps plus tard.
L’analyse des causes et effets des déboires nous permet de prendre conscience de nos forces, faiblesses face à l’adversité. À la sortie de cette analyse on aura des solutions pour sortir de l’épreuve avec un minimum de casse et le maximum de considération pour soi. Nous Passerons donc de la notion d’échec à celle d’expérience. Et nous gérerons mieux le futur
Les hommes et les femmes affichent des comportements différents selon qu’ils sont confrontés à des situations d’échecs ou de succès. Quand ils ont réussi quelque chose, ils désirent alors bénéficier de tous les avantages relatif à ce succès. Quand ils échouent, ils ont la capacité de jeter le blâme ailleurs : telle peut être la réaction des hommes face à l’échec.
En revanche, les femmes ont tendance à attribuer leurs réussites à de la chance qu’à de la compétence et l’échec à la malchance. Les hommes veulent être reconnus pour leur prouesse, tandis que les femmes désirent être appréciées avant tout parce qu’elles satisfont tout le monde ou une grande majorité.
Les échecs nous font connaître des expériences douloureuses, mais expériences quand même. Ils nous murissent (pour ceux qui choisissent de tirer les leçons qui s’imposent), nous renseignent sur nous même (on découvre comment on peut réagir face à une situation). Quelques échecs dans notre existence ont autant d’importance que les réussites.
Connaissez-vous l’anecdote de la carotte, de l’œuf et du café ?
La voici :
Dans une casserole à moitié pleine d’eau, on y met : une carotte, un œuf, un grain de café. On porte cela à ébullition pendant 20 min. On retire la carotte de l’eau, elle est toute molle alors que dure avant ébullition. On retire l’œuf, sa coquille est plus dure qu’au départ et son intérieur est dur alors que liquide au départ. Le café au contact de l’eau bouillante, il a transformé celle-ci en lui donnant sa couleur et en répandant son parfum dans l’air.
L’enseignement ici c’est quoi ? : Nous sommes soumis à des adversités, mais la façon dont on réagit sera déterminante. Qui suis-je face à l’adversité ? Un échec ? Un évènement douloureux ?
Suis-je la carotte qui semble forte, mais qui devient molle et perd de sa force devant la douleur ?
Suis-je un œuf qui débute avec un cœur malléable mais qui change quand la situation se réchauffe?
Ai-je un esprit fluide qui après un décès, une rupture, une difficulté financière …est devenu plus dur et fermé ?
Ai-je la même coquille, mais du côté intérieur, suis-je devenu amer et dur avec un esprit rigide et un cœur de pierre?
Ou suis-je un grain de café qui change au contact de l’eau chaude ? La circonstance qui amène la douleur. Lorsque l’eau devient de plus en plus chaude, il relâche davantage sa fragrance et sa saveur.
Si nous sommes comme le grain de café : quand les choses semblent être pires, on devient meilleur et change les circonstances autour de soi.
Quand les temps semblent les plus sombres et que les difficultés paraissent grandes, t’élèves-tu à un niveau supérieur ?
Comment gères-tu l’adversité?
Comment réagissons-nous face à l’adversité ?
Cessons de maudire les échecs; de comparer nos vies; nos situations à celles des autres. Les réussites nous rendent heureux, Les défis forts et l’’espoir nous garde positif.
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