« En tant que père, je pense que le non-né est un être humain. Plus d’une fois j’ai vu des réactions des bébés dans le ventre. C’est un crime de leur ôter la vie lorsque la vie de la mère porteuse n’est pas en danger. Même si le nouveau né est le fruit d’un viol, il n’a pas demandé à y être. »
C’est bien humain de juger, on n’y peut pas grand-chose des fois, parce qu’en plus la plupart de temps cela est fait sans qu’on s’en rende compte. Mais le comble c’est quand autrui pense savoir mieux que soi ce qui serait bien pour nous.
Lorsqu’une fille (femme) apprend qu’elle est enceinte, cette nouvelle peut engendrer chez elle diverses émotions selon les circonstances : bonheur, tristesse, colère, déprime, dépression. C’est un choc émotionnel pour la plupart.
Après la nouvelle, il y a un choix à opérer : garder ou ne pas garder. J’ai constaté que pour beaucoup, la question ne devrait même pas se poser, être enceinte est synonyme de garder le bébé jusqu’au terme. L’autre option, celle d’interrompre la grossesse est mal accepté, non envisageable, peu importe les raisons qu’on pourrait avancer.
Mais malheureusement pour certains, on doit aussi composer et même accepter que parfois une grossesse peut ne pas atteindre son terme ; à cause du choix de la personne qui porte le fœtus. J’aime à dire que le choix d’un avortement même s’il semble facile pour autrui, en réalité il est le choix le plus difficile que puisse faire une fille ou une femme face à une grossesse désirée ou indésirée. Quand on n’a pas vécu cela, il est difficile de comprendre les personnes ayant fait ce choix ; même si au fond de soi on pense comprendre.
Ce choix, je disais tantôt qu’il est difficile : à 2O ans quand on choisit d’avorter pour des raisons bien motivées, à 45 ans on se retrouve parfois à pleurer d’avoir fait ce choix là. Et pourtant à ce moment là on n’avait pas un autre choix que celui là ; un choix à double douleur ! Mais c’est mon choix alors respecte le !