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Que pourrait-on entreprendre sans elle ?

La confiance renvoie à une attitude générale, rencontrée dans des circonstances multiples, où une personne détermine son comportement sur la base d’un sentiment puis d’un raisonnement ; ainsi Wikipédia la définit et je suis d’accord avec cela.

On expérimente la confiance à deux niveaux : vis à vis de soi et vis à vis d’autrui. On commence à parler de confiance dès qu’il faut se frotter à un environnement extérieur. Et comme il est dit dans la définition que j’ai choisi de mettre en exergue : « …une personne détermine son comportement sur la base d’un sentiment puis d’un raisonnement ».

Dans nos multiples pérégrinations journalières, on fait également des rencontres, certaines d’entre elles retiendront notre attention plus que d’autres. Pourquoi ? Notre choix parfois conscient ou inconscient puise sa source dans nos sentiments, dans nos  émotions. On décidera d’entreprendre un bout de chemin cordial ou amical avec un tel et pas un autre assez souvent sur cette base. On accorde donc d’emblée une part de notre confiance à cette personne. Et ensuite viendra le moment de raisonnement à l’issue duquel on accordera l’autre part de la confiance. Souvent c’est immédiat, ou alors après.

Vous savez quoi ? ça semble jolie tout ce que je viens de dire là n’est ce pas ? De toute façon c’est ainsi que beaucoup d’entre nous procède, ça leur réussit et d’autre pas du tout. Un jour, pas bien lointain, j’ai rencontré quelqu’un à qui j’ai fait confiance tout de suite. Il avait vraiment l’air bien, j’étais vraiment loin d’imaginer qu’il brisera la confiance que j’avais  pour lui. J’ai été choquée un bon moment et aujourd’hui j’apprends à relativiser. Je me suis dit qu’il ne pouvait sans doute pas faire autrement et je me porte mieux.

D’aucuns disent que la confiance se mérite…Et moi je pense que non. Simplement parce que tu pourrais avoir toute ma confiance, mais comme dans mes articles sur l’infidélité, je le disais que c’est plus une question de constance. L’homme n’est pas connu pour sa constance à cet effet, Il pourrait décevoir à tout moment.

Moi, je ne sais pas faire confiance à autrui et les multiples déceptions que j’ai eu dans mes différentes interactions avec autrui m’ont conforté dans cela. Je n’ai confiance qu’en moi. Ce n’est pas l’idéal, parce que je pense qu’il est nécessaire d’accorder sa confiance à autrui, même si ce dernier pourrait la briser à tout moment sans préavis, autrement rien de beau ne serait fait. Quand on va à l’hôpital, on est plus à l’aise avec un médecin en qui on a confiance. On se sent plus à l’aise de discuter avec quelqu’un en qui on a confiance. On confie plus son enfant à une personne en qui on a confiance. Même au boulot, des relations professionnelles sont sous leur meilleur jour que lorsqu’on se fait confiance. C’est un sentiment de sécurité vis-à-vis de quelqu’un ou quelque chose; Assurance, hardiesse. C’est tellement mieux de pouvoir faire confiance…

La confiance en soi ; est ce inné ? Ou faut-il la travailler ?

Chaque fois qu’on aura à faire à un environnement externe et qui plus est nouveau, notre confiance en soi sera mise à l’épreuve. Il y a vraiment beaucoup de théories sur la confiance en soi. Moi je pense qu’elle vient et qu’elle va. Autant devant un auditoire de 50 personnes, je pourrais me sentir gênée parce que le mec que je drague me regarde droit dans les yeux; et je me sens déstabiliser, du coup je ne peux chanter. Autant je chanterais devant un auditoire de 3000 personnes en toute confiance. Bien sur il y a des situations dans la vie qui influence donc le baromètre de confiance. Et cela pourrait partir de notre enfance. En général, des enfants qui ont été supporté et encouragé dans leurs entreprises ont plus de chance d’avoir un peu plus confiance en eux que ces enfants dont leurs parents n’avaient de cesse de  critiquer en donnant une image de l’échec et d’incapable. Il convient quand même de dire que lorsqu’on supporte un enfant un peu trop, on contribue aussi à sa perte de sa confiance. Il faut savoir relativiser et trouver le juste milieu.

Le manque de confiance dans le monde des adultes pourraient être  un gros handicap…A cet effet, il faudrait mettre des moyens nécessaires afin de diminuer cette situation.

La confiance en soi n’est pas inné ! Certains pourraient avoir des prédispositions, mais rien n’est perdu pour les autres.

Si vous me connaissiez un peu plus, vous sauriez aussi que je suis quelqu’un de timide…Et pourtant ça ne se voit pas du tout. J’ai une bonne dose de confiance en moi, je suis une bonne oratrice…Cela ne me vient pas de mon enfance, mais d’un choix de vie.

La confiance en soi, est d’abord un état d’esprit qu’on décide d’adopter. Dernièrement, j’ai rejoint un club…et les gens qui  font partie de ce club sont différents de moi. Toutes conditions étaient réunies afin que je n’y trouve pas ma place. Mais j’ai décidé que je ne serai pas « gênée » et que je me ferai ma petite place. Et suis partie de chez moi avec une bonne dose de confiance pour les « affronter ». Bien sûr j’avais quand même un peu d’incertitude dans ma poche. Je suis arrivée et aussitôt que j’ai pu avoir l’opportunité de parler, je l’ai fait sans ciller, en regardant l’assemblée et pour finir j’ai même lancé une blague que j’ai connu grâce à  Kini Max à propos de ma voiture : Jamais deux sans trois…

La confiance en soi, s’acquiert avec de l’expérience. Si après des râteaux, on s’attèle à mieux ajuster son tir, normalement ça devrait mieux aller. A force d’avoir été en face des filles, on finit par s’acclimater…Bien sur il ne faudrait pas éprouver sa confiance plus qu’il n’en faut, au risque de la perdre totalement. Donc il faut rester réaliste sans pour autant être défaitiste.

La confiance en soi n’est jamais acquise définitivement. Elle est temporaire par définition. Si je cesse de chanter pendant quelques années, ma confiance dans ce secteur en souffrira surtout s’il faille que je chante à nouveau devant du monde. Je garderai sans doute la confiance d’être capable de retrouver mon habileté perdue, mais je sais par expérience qu’il faut jouer très régulièrement pour maintenir cette habileté. Le manque de nouvelles expériences amène ma confiance à s’émousser.

De nouvelles expériences malheureuses peuvent également l’atténuer ou même la détruire. Ce sera encore plus vrai si ces expériences ne peuvent être intégrées dans l’expérience de la personne. Par exemple, si je rencontre des échecs, surtout répétés, que je ne parviens pas à comprendre, leur effet sur ma confiance sera important. C’est comme si je ne pouvais plus me fier à mon expérience accumulée sur laquelle ma confiance s’appuyait. Ma compréhension pratique du domaine n’est plus applicable ou ne me semble plus valide.

Bâtir la confiance en soi…

A force de forger, on devient forgeron. Il faut la travailler ! Et comment ? Au travers des épreuves pour accroitre son expérience. En accumulant des expériences, il faut aussi tirer les leçons. Il faut analyser et faire la part des choses. Autrement on répétera les mêmes erreurs.

Autrefois, certains disaient que la meilleure façon d’apprendre à nager, c’est de se jeter à l’eau. Malheureusement, les personnes qui avaient l’expérience nécessaire pour démentir ce mythe étaient toutes mortes noyées. Il faut survivre pour que notre expérience puisse se transformer en confiance en nous!.

La stratégie la plus efficace pour que notre expérience nous serve à développer notre confiance en nous-mêmes, c’est de bien choisir les risques que nous prenons. Nos tentatives nous seront plus utiles si nous faisons des expériences dont le degré de risque nous apparaît tolérable. De cette façon, nous pourrons aller de succès en succès tout en apprenant des variantes et des subtilités du domaine que nous apprivoisons.

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Les relations humaines ne sont jamais aisées. Il faut les nouer, les cultiver et enfin les entretenir. … Pourquoi s’embarquer dans une pareille démarche ? Où en plus rien n’est jamais acquis, à tout moment on peut y laisser des plumes. Je n’apprends  rien à personne, puisque nous sommes tous logés à la même enseigne. L’explication est simple à mon avis, malgré toutes les vicissitudes, chacun y trouve son compte, car les bienfaits que peuvent nous procurer certaines de nos connaissances nous donnent l’impression d’avoir des vertus curatives. A peine une liaison  est établie que nous voila apaisé.

Avec le temps, nos démons nous quittent. Et lorsque s’instaurent les rapports de confiance, c’est à ce moment là que nous tombons les masques, et consentons à montrer certaines de nos vulnérabilités. A ce stade, nous sommes ouverts et accordons un peu de notre confiance. Nous nous présentons à l’autre sous notre vrai jour, sans peur, sans précautions oratoires. En somme nous baissons notre garde parce que nous savons que les amis précieux ne nous jugent pas. Au contraire, ils nous sécurisent et nous protègent. A se livrer sans retenue et fausse honte on gagne en qualité d’écoute et nous aide à positiver. Les confidences authentiques et les fous rires partagés  avec les bonnes copines sont utiles, voire salutaires. Cette saine occupation nous aide à garder l’équilibre et peut même être instructive : nous apprenons sur nous.

Les bonnes relations nous amènent à voir plus clair en nous-mêmes, à décrypter le magma de nos pensées, à faire le tri dans nos sentiments  et autres souvenirs… Accepter de s’ouvrir à l’autre nous renvoie à nous-mêmes. C’est un coin du voile qui est levé sur tout ce que nous avons tendance à enfouir au plus profond de nous.

Face à une décision  par exemple nous devons être capables de tenir compte de cette mine de renseignements à notre disposition. Je sais bien que  cela comporte des risques, comme tout dans la vie. C’est dire combien nous devons être prudents dans la sélection de nos confidences. En cela nous sommes aidées par la nature car semble t’il nous sommes attirés et nous attirons toujours des personnes qui favorisent un retour sur soi. Rien de tel pour favoriser les examens de conscience, les remises en cause nécessaires à notre épanouissement personnel. Tout se passe comme si ces personnes sont désignées par la « providence » pour venir nous aider à cicatriser nos blessures intérieures.

Comment est ce  possible ? Après constats, sur un plan humain, naturellement nous attirons à nous et ou sympathisons en règle générale avec des hommes et femmes qui nous ressemblent plus ou moins.  Ces interactions sont très révélatrices de nos états d’âme : lorsque nous ne sommes pas obligés de nous censurer, nous parlons de ce qui nous tient le plus à cœur. Si  nous sommes tristes, en colère, ou que nous avons peur ou avons de la peine, nous déversons notre bile, nos larmes, tout y passe… Il faut avouer que nous sentons soulagés après. D’après des psychologues, toutes les expériences de notre vie s’impriment en nous au fur et à mesure, créant des émotions fortes ou négligeables. Mais parler est dans tous les cas une forme de libération. C’est pourquoi, même lorsque nous sommes en colère contre quelqu’un, une fois que c’est passée, nous devons humblement reconnaître qu’il nous a permis de nous défouler et de nettoyer notre système. Une plaie ne peut se cicatriser facilement que si l’on prend la peine de la nettoyer, la désinfecter avant.

Cette phrase : « Nul être n’est ton ennemi, il est ton maitre », je la comprends mieux aujourd’hui.

 

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